top of page
Votre voix en masque
Masks in Classroom

Le contexte de parole

  • Certaines situations de communication génèrent davantage de difficultés à vous faire entendre et comprendre avec le masque. (absence de face à face, distance, bruit de fond, nombre d'interlocuteurs). 

  • De la même façon, certains interlocuteurs (personnes âgées, malentendantes, tout petits, etc.) peuvent éprouver de grandes difficultés à vous comprendre et générer un forçage de votre part. 

  • La communication se trouve donc biaisée car celui qui n'entend pas n'ose pas toujours faire répéter et celui qui parle finit parfois par éviter les prises de parole ou force sur sa voix pour compenser. 

  • Simplifiez-vous la vie et essayez dans la mesure du possible d'améliorer votre cadre de communication :

    • placez-vous face à votre interlocuteur.​

    • attendez le silence avant de parler et évitez de parler dans le bruit.

    • situez-vous au centre du groupe pour prendre la parole.

    • soyez très expressif et appuyez-vous sur la communication non-verbale (gestes et mimiques).

goutte-d-eau-verre-768x559_edited.jpg

L'hydratation

  • Pour diminuer la sensation de sécheresse buccale.

  • Pour bien hydrater les cordes vocales et améliorer ainsi leur souplesse vibratoire.

  • Pour ménager de brèves pauses régulièrement dans la journée.

  • Pour diminuer les tensions et les crispations musculaires des articulateurs. 

L'intelligibilité

  • Vous avez tendance à anticiper le manque d'intelligibilité généré par le masque et mettez donc en place un comportement de compensation nocif.

  • Ce que vous avez tendance à faire : parler plus fort, mettre plus de pression d'air, augmenter votre débit de parole.  

  • Au contraire, partez du principe que vous êtes intelligible et ne forcez pas sur votre voix.

  • Préférez reformuler vos propos plutôt que les répéter exactement de la même manière.

  • Ralentissez votre débit de parole.

  • Prenez soin de bien articuler sans détacher les syllabes mais en ouvrant bien la bouche verticalement.

  • Renforcez la communication non-verbale : votre gestuelle et vos mimiques aideront à mieux vous faire comprendre.

ear-3971050_1920_edited.jpg

L'échauffement vocal

  • Tout action physique intensive ou prolongée devrait être encadrée d'échauffement, d'étirements. et de massages. C'est le cas pour le sport comme c'est le cas pour la parole !

  • Vous réduirez ainsi les risques de douleurs ou gênes au niveau du larynx qui sont en fait des courbatures et/ou contractures  des musles du larynx. 

Warm Up sur la plage
EH019_ancrage-1-225x300_edited.jpg

Le tonus corporel 

  • Afin de protéger votre dos, il est recommandé de répartir la charge d'un poids à soulever sur l'ensemble du corps en pliant les genoux et en maintenant le dos droit.

  • Il en va exactement de même pour votre voix ! Une posture verticale, tonique mais sans crispation, avec un bon ancrage au sol permet de ne pas concentrer la charge vocale uniquement sur les cordes. 

  • Veillez donc à :

    • répartir le poids du corps équitablement sur les deux pieds.​

    • déverrouiller les genoux pour favoriser la mobilité de la chaîne squelettique.

    • maintenir une bonne verticalité souple du tronc.

    • éviter de parler "tête tournée" ou "tête avancée" pour conserver une bonne mobilité du larynx. 

Vos signaux d'alarme: Programme

La respiration

  • Le souffle est le carburant de la voix. Comment ne pas en manquer et mieux le gérer? Tout simplement en adoptant une respiration à faible volume d'air et des reprises fréquentes.

  • Une phrase longue sera donc dite en plusieurs groupes respiratoires.

  • N'attendez pas la fin de la phrase pour reprendre votre souffle.

  • Ménagez une brève pause inspiratoire en découpant votre phrase en petits groupes de mots.

  • Ne forcez pas sur votre inspiration mais reprenez souvent de faibles quantités d'air pour éviter que le masque ne vienne se coller à la bouche. 

techniques-respiration_edited.jpg
Montre de poche en main

Le débit de parole

  • Quand vous faites "'vite", vous faites "fort", c'est-à-dire avec une activité musculaire importante. 

  • Grâce à un rythme d'élocution plus lent, vous pouvez :

    • mieux gérer votre souffle.​

    • diminuer les tensions.

    • améliorer votre intelligibilité par une articulation plus précise et plus ample.

La précision articulatoire

  • Qui dit bonne articulation dit diminution du débit de parole et surtout positionnement plus précis des sons de la langue (les phonèmes). Cela vous garantit donc d'une meilleure intelligibilité !

  • Pensez à bien favoriser l'ouverture et la fermeture de la bouche par un mouvement souple de la mâchoire.

  • Ne sur-articulez pas en réalisant des mouvements exagérés des lèvres car cela générerait des tensions musculaires parasites au niveau du visage. 

articulation%2520(1)_edited_edited.jpg
ecoute-active-techniques-bienveillance-a

La gestion de la fatigue

  • La fatigue vocale est un signal d'alarme envoyé par le corps et qui demande une réponse adaptée.

  • Bien gérer la fatigue vocale n'implique pas un silence total et prolongé sur les périodes de repos mais plutôt de brefs instants de récupération, très régulièrement pendant le cours. 

  • Interrompez-vous très brièvement mais souvent pour boire un peu par exemple.

  • Economisez votre voix en diminuant votre temps de parole.

  • Mettez en place des stratégies vocales qui sollicitent moins vos cordes vocales.

  • Réalisez des exercices doux et massages vocaux pour défatiguer vos cordes vocales. 

bottom of page